Petite aventure à Nice...

Nice c'est le soleil, les palmiers partout, une eau meveilleusement bleue et une plage...en galets. Pas super confo mais vous me connaissez, j'aime tant être étendue au soleil que je me retrouve à être quasi bien étendue sur ce sol rocailleux. Lorsque j'ai vu la plage pour la première fois (i.e. aussitôt que nous sommes arrivés à Nice dimanche), il m'est venu en tête les paroles d'une chanson de Francis Cabrel, mon enfant nue sur les galets, le vent dans tes cheveux défaits (...) Nu sur les galets (...) Bon évidemment ça n'a rien à voir car je ne suis pas nue, bien évidemment. (bien qu'ici, on retrouve des adeptes du monokini, non messieurs, je n'en fais pas partie!) Néanmoins, plus tard, cette anecdote de chanson me vaudra une nouvelle amitié avec Isabelle!
Car nous nous sommes faits des amis. On s'aime bien mon coloc et moi mais on avait un besoin urgent d'élargir notre cercle de deux. Nous logeions à l'auberge de jeunesse les Camélias et nous nous sommes rapidement liés d'amitié avec des Québécoises (Isa, Mylène, Alex et Laurence) qui y logeaient aussi. Ha! Et aussi avec un Suisse que j'ai surnommé «la couette». (Vous comprendrez dès vous verrez mes photos sur mon espace perso)
Le premier soir nous sommes sortis dans le Vieux Nice dans un genre de Pub. Nous avons rencontré un tas de gens super cool et nous étions -encore une fois- assez avancés dans la consommation d'alcool.
Ça se gâte à notre retour à l'auberge. Nous sommes rentrés à 4h30 am. Un peu saouls. Et malgré nos efforts pour ne pas faire trop de bruits, nous avons réveillé la fille qui partageait notre chambre. Elle était très très en colère. J'ai appris plus tard qu'elle était folle en fait. Folle car elle a décidé à 5h (soit une demi heure plus tard...) alors que nous dormions profondément, de nous réveiller, de nous traiter d'alcooliques. (elle vous a aussi traiter d'alcooliques car elle a dit que tous les Canadiens l'étaient, que c'était dans nos gênes!!!!!!!!) Et puis, malgré mes excuses, elle est allée se plaindre en disant que moi (moi!?!) j'avais fait du bruit et parlé toute la nuit, par exprès pour la réveiller. Enfin bref, elle a dit bien des trucs mais le pire c'est que le twit à la réception a prit son partie et nous a foutu à la porte de l'auberge!
Nous avons donc quitté l'auberge comme cinq itinérants perdus, accompagnés d'Isabelle qui n'était pas mise à la porte.
Hey ho! Moi, Geneviève Couture, j'ai été jetée à la porte d'une Auberge de jeunesse! Pour une première expérience, c'est réussit!

Bah, dans la vie tout s'arrange! Les cinq itinérants ont rapidement trouvé un hôtel où l'on voulait de nous...;) Et finalement la journée a mieux tourné. Le soleil était au rendez-vous. Quoi de mieux qu'une journée à se faire bronzer sur une plage de galets pour se remonter le moral? À une heure, nous avions tous retrouvé notre sourire. Wahoo! Et là nous avons chanté Emmenez-moi au bout de la terre, emmenez-moi au pays des merveilles, il me semble que la misère serait moins pénibles au soleil...